Histoire du Village
ALTITUDE : 454 mètres
SUPERFICIE : 154 Ha
1306 Fidésiens en 2020
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L’histoire du village, son développement
SAINTE-FOY-L’ARGENTIERE tient son nom d’une mine de plomb argentifère qui daterait du temps des Romains.
La première mention d’une chapelle Sainte Foy remonterait à 1134 et le nom de Sainte Foy serait même cité dès l’an 900. Elle était alors une annexe de la paroisse de Saint Genis l’Argentière et le restera jusqu’en 1790, date de la création de la commune de Sainte Foy l’Argentière.
Le village s’est surtout développé dans les années 1750, lorsque le Comte de FENOYL relança l’exploitation de la mine de charbon, d’abord à ciel ouvert, puis avec des puits qui descendaient jusqu’à 600 mètres de profondeur.
On peut toujours voir un terril à SAINTE-FOY, même s’il ne reste plus rien des puits de mine.
Par la suite, l’arrivée du chemin de fer accéléra le développement industriel de la commune.
Plus tard, afin de résorber le chômage, le Marquis de FENOYL décida d’investir dans la fabrication d’une manufacture de porcelaine. Après de longues recherches pour améliorer la qualité de sa terre, il parvint à ses fins, et son usine employa jusqu’à 300 ouvriers. Outre la fabrication de vaisselle, il avait eu l’idée de faire breveter les isolateurs qu’il avait créés pour le télégraphe et l’électricité.
A SAINTE-FOY-L’ARGENTIERE, les tuileries furent d’abord artisanales à partir du XVIIIème siècle (comme celle du n°5, route de Saint-Genis). Les tuiliers faisaient tout à la main et moulaient, paraît-il, les tuiles sur leurs cuisses. La Grande Tuilerie Du Rhône a été fondée en 1880 par un membre de la famille de FENOYL et n’a cessé de se moderniser depuis. Elle appartient aujourd’hui au groupe Edilians, emploie 160 personnes et produit 217.000 tonnes de tuiles par an. L’argile utilisée pour la fabrication des tuiles est exploitée dans les communes environnantes (SOUZY, HAUTE RIVOIRE…) et donne une pâte très dure, résistante aux intempéries.
Un point important à signaler : SAINTE-FOY a été un des premiers villages du Rhône à avoir l’eau courante dans les années 1920.
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Bibliographie
* SAINTE-FOY-L’ARGENTIERE est l’unique commune du canton à laquelle est consacré un livre du Préinventaire des Monuments des Richesses Artistiques édité par le Département du Rhône.
* Livres publiés par la commission histoire de la Communauté de Communes Chamousset en Lyonnais sous la direction de Françoise Bayard :
-Maires et Mairies de 1789 à 2009 par Chantal de Fenoyl, Marie-Françoise Odin, Jacques Odin.
-Le monument aux morts de Sainte Foy l’Argentière par Chantal de Fenoyl, Marie-Françoise Odin, Jacques Odin.
-Ecoles, maîtres et élèves à Sainte Foy l’Argentière de 1817 à 2013 par Chantal de Fenoyl et Thibault Basset.
* Dans certains de ses romans (Malataverne entre autres) Bernard Clavel, qui a habité à Saint Genis l’Argentière, évoque Sainte Foy l’Argentière.
* L’ombre de Sarajevo, roman de Claude Planud, un fidésien, chez Publibook, se déroule en partie dans le Sainte Foy de 1914 et l’usine de porcelaine.